Cathy DE SAINT-CÔME, notre première auteure

Photo en en-tête : Sixt-Fer-à Cheval, en Haute-Savoie, par Gilles Esposito, été 2020.

 

C’est avec beaucoup d’émotions que je vous présente la première écrivaine publiée par Plumes Ascendantes :

CATHY DE SAINT-CÔME

 

Cathy De SAINT-CÔME, portrait.

D’origine marseillaise, Cathy est une passionnée des États-Unis et… de l’écriture

Cathy de Saint-Côme est née le 24 octobre 1967, à Marseille. Elle est la fille unique d’un père gardien de la paix et d’une maman au foyer. Pour la petite histoire, son père avait été muté à Saint-Etienne peu de temps avant sa naissance, mais sa mère a quand même voulu accoucher à Marseille, où elle est descendue exprès. Ensuite, c’est dans la grisaille stéphanoise que Cathy a passé les cinq premières années de sa vie, avant que ses parents retournent sous le Soleil, à Marseille.

Cathy de Saint-Côme a deux passions : les États-Unis et l’écriture. Elle les a toutes deux héritées de son père, qui, à 7 ans, a été fasciné par les GI’s lorsqu’ils ont libéré Rians, en 1945, et qui a écrit plusieurs nouvelles et pièces de théâtre dont la diffusion est restée confidentielle.

À la première, Cathy consacre ses voyages. Ainsi, elle s’évade régulièrement outre Atlantique avec son mari – hormis cette année, bien évidemment. Elle a visité un grand nombre d’Etats. Quand on lui demande quel endroit elle préfère, elle répond sans hésitation : “J’ai adoré Boston. Ah ! Boston, c’est la Nouvelle-Angleterre et les paysages, et l’océan, enfin… c’est tellement varié, c’est tellement riche, tellement immense, c’est fabuleux ! Je pourrais en parler des heures, des États-Unis.” A tel point qu’elle a déjà prévu ses prochains voyages, qu’elle décrit avec des étoiles plein les yeux. D’abord, aller dans le Maine, faire un tour dans le Vermont, avant d’aller voir la maison de Stephen King. Ensuite se rendre au Canada, visiter Montréal et revenir par New-York. Enfin aller vers Vancouver et redescendre sur Seattle. “C’est vrai que l’histoire familiale fait qu’on est passionnés par les Etats-Unis ; les paysages de là-bas ; la nature là-bas qui est grandiose ; et il y a les différences de climat…” Même sa fille est “contaminée” : elle envisage d’aller y vivre durant un an. Car Cathy a deux enfants : une fille née en 1992 et un garçon né en 2001.

À la seconde, elle a consacré ses heures de loisir pendant 24 ans, avant de pouvoir s’y plonger pleinement.

Un parcours professionnel à la fois prenant et enrichissant

Après un baccalauréat littéraire – A2, à l’époque –, Cathy de Saint-Côme s’est orientée vers un BTS “Assistante de direction bilingue anglais”. De petit boulot en petit boulot, elle a fini par intégrer – peu après la naissance de sa fille – une entreprise internationale où elle a véritablement appris le métier d’assistante de direction. “Pendant huit ans, je me suis vraiment régalée”. Elle travaillait en lien avec les États-Unis, la Russie, et tous les pays qui étaient dans l’industrie pétrolière et minière. Grâce à son employeur, à la pointe de la technologie, elle a toujours eu accès aux outils dernier cri : télex, fax, imprimante couleur… Puis, elle raconte comment s’est déroulée l’arrivée d’Internet dans l’entreprise : “On avait isolé un ordinateur, qui ne servait qu’à ça parce qu’on avait peur des virus. Chacun venait faire son p’tit mail sur l’ordi, puis repartait à toute vitesse pour ne pas être contaminé.”

C’est à ce moment-là que Cathy a eu envie d’un autre enfant. Sa grossesse a marqué la fin de sa présence dans l’entreprise. Après son congé parental, elle a été licenciée. Elle a repris les petits boulots, qui lui permettaient d’être présente auprès de ses enfants. Puis, elle a travaillé avec son mari, pendant trois ans, pour l’aider dans l’entreprise qu’il venait de créer. “Travailler avec son mari, c’est pas possible. On a 32 ans de vie commune, je sais pas comment on a fait pour tenir !” dit-elle dans un sourire. Un jour, elle a dit : “Stop !”. C’est à partir de là qu’elle s’est entièrement mise à l’écriture.

 

L’écriture en toile de fond jusqu’en 2018

Cathy dit avoir davantage une culture cinématographique que littéraire. Elle a beaucoup lu, certes, mais elle a aussi vu énormément de films qui lui ont donné envie d’écrire, pour corriger ce qu’elle voyait à l’écran. Un scénario qui ne tenait pas la route et hop, elle réécrivait tout à sa manière.

C’est ainsi qu’elle a d’abord écrit des textes policiers. Elle a commencé pendant son premier congé maternité. Menant de front sa vie familiale et une vie professionnelle riche, l’écriture a longtemps été pour elle un hobby : “Ça me détendait”. Elle pensait qu’elle ne pourrait jamais en faire un métier, parce que si elle lui enlevait cet “habit de hobby”, elle allait être obligée de lui coller une étiquette négative : celle du travail. “Et je ne voulais pas que ça devienne un travail. C’était juste pour m’amuser.” Elle craignait qu’en y ajoutant la notion de travail, écrire ne lui plairait plus, ne l’amuserait plus, et qu’elle laisserait tomber. “Et là, je me trompais, en fait. On ne peut rien faire, si on ne met pas de travail !” Car travailler un texte permet de progresser et d’arriver à un récit plus abouti. Elle s’en est rendu compte, ces derniers mois, lorsqu’il a fallu préparer son premier roman de fantasy [1] pour l’édition : “J’ai adoré être corrigée, parce que j’ai quelqu’un en face qui est capable de me faire voir tout ce que j’ai pas vu, de sublimer le texte. Avoir un avis professionnel, c’est important.”

Entre 1992 et 2016, Cathy a écrit plusieurs romans, dont Conduis-toi bien, Ricky. Ce récit policier a une saveur particulière, pour elle. L’une de ses amies avait réussi à récupérer le fichier et, pour lui faire une surprise, elle l’avait fait imprimer. “Il y a une belle grosse faute de français sur le titre, mais bon, c’est pas grave. J’étais fière de moi !”

“Conduis-toi bien, Ricky !”, de Cathy DE SAINT-CÔME.

Bien entendu, Cathy de Saint-Côme a envoyé ses romans à de nombreux éditeurs. Les réponses négatives étaient légion. Loin de se décourager, elle a commencé à s’intéresser aux concours de nouvelles. Pendant plusieurs années, elle a terminé cinquième du concours organisé par le salon du livre de Fuveau : le Salon des Écrivains en Provence. Salon qui connaît un véritable succès et une forte affluence chaque année. Les 5 et 6 septembre 2020 a d’ailleurs eu lieu la 31e édition de ce salon renommé.

Puis, l’une de ses nouvelles a été remarquée lors du concours de La Lampe de chevet, et encore une autre au concours annuel du Crous d’Aix-en-Provence. Autant d’occasions d’exercer sa plume dans n’importe quel genre.

En janvier 2018, elle est tombée sur le concours d’un nouvel éditeur : “Les deux crânes”. Elle s’est dit : “Crâne… Ou tu fais un truc complètement morbide, ou alors tu pars dans l’imaginaire.” Et c’est ainsi que sont nés “Les deux Crânes de Brizon”. Sa nouvelle n’a pas retenu l’attention du jury de ce concours, mais peu importe ! Aujourd’hui, ces crânes emblématiques jouent un rôle important dans son premier roman de fantasy, qui paraîtra le 1er octobre 2020. Le premier tome d’une trilogie qui va vous transporter…

 

L’écriture, une nécessité, désormais

À l’inverse de certains auteurs qui travaillent “trois heures par jour, le matin”, Cathy de Saint-Côme ne peut retenir le flot d’idées qui jaillit en elle. “Je suis tellement, alors déjà passionnée, et puis jusqu’au-boutiste, que tant que je n’ai pas mis le point sur la dernière phrase de la dernière page du chapitre, faut que j’y aille. Et puis si ça prend 5 heures, ben c’est 5 heures. Et je ne sais pas faire de pause.” L’écriture d’un premier jet est souvent difficile, voire impossible, à maîtriser. A tel point que son corps n’existe plus. Lorsque l’inspiration s’empare d’elle, elle en oublie de manger et de boire. Café et petits gâteaux ou tout autre rituel d’écrivain sont absents de ses heures d’écriture. Le cadre dans lequel elle vit depuis six ans lui suffit. C’est au milieu des vignes et du silence, à Saint-Cyr-sur-Mer où elle s’est installée voilà six ans, qu’elle écrit le mieux. Et c’est ensuite, qu’elle craque : “Le chocolat noir ! Je suis une puriste du chocolat noir. Le gâteau, il est au chocolat noir, sinon ce n’est pas un gâteau. Par exemple, le sablé au chocolat de mon boulanger, alors là, c’est une tuerie. Je retombe en enfance…”

Aujourd’hui, elle a trouvé le genre littéraire dans lequel elle s’épanouit. Son univers est d’une si grande richesse qu’elle compte bien l’exploiter. Elle vient d’ailleurs d’achever l’écriture du deuxième tome de sa trilogie de fantasy ! En parallèle, elle continue à participer à des concours de nouvelles, dont elle attend les résultats dans les mois à venir. Ensuite, ses projets sont deux autres romans de fantasy, auxquels elle réfléchit déjà. Cathy va ainsi vous enchanter pendant plusieurs années avec ses belles histoires et ses charmants personnages !

Cathy DE SAINT-CÔME, chez elle.

Pour suivre Cathy de Saint-Côme, rien de plus simple : elle tient un blog, ICI, une page Facebook, LA, et une autre sur Instagram, par là.

Toute son actualité est disponible sur sa PAGE AUTEURE, sur notre site.

Je vous donne RDV le 1er octobre, pour la parution de son premier roman de fantasy ! D’ici-là, suivez-nous sur Facebook où nous animons le lancement de ce roman avec des infos, des actus, des animations et des jeux, quotidiens. C’est PAR ICI, sur la page du cabinet d’édition Plumes Ascendantes.

 

H. G.

 

[1] Roman de fantasy : le titre du premier roman de Cathy de Saint-Côme est volontairement absent de cet article, car il constitue l’objet d’un jeu lancé sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et LinkedIn), depuis le 12 septembre. Rejoignez-nous !

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