Daniel Mathieu, écrivain de science-fiction

Tout d’abord, je vous adresse à toutes et à tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Qu’elle nous apporte un peu de légèreté et de gaieté, qu’elle nous permette de retrouver cette vie sociale sans contrainte qui nous fait tant défaut. Mais surtout, qu’elle soit pour vous l’occasion d’accomplir de belles choses, de réaliser de nouveaux projets et de faire de belles découvertes.

Dans ce domaine, Plumes Ascendantes vous réserve de chouettes surprises pour 2022.

Commençons par dévoiler la première. Il s’agit de la publication d’un roman de science-fiction, dont la parution aura lieu le 15 février 2022 et qui a été écrit par un auteur varois :

Daniel MATHIEU

 

 

Une vocation pour l’enseignement

 

Daniel Mathieu est né en 1951, à Nice, d’une mère au foyer et d’un père ingénieur en électricité. Il a une sœur aînée de deux ans. Pendant leur temps libre, ses parents pratiquent la marche et le jardinage. Son père aime aussi beaucoup pêcher. Daniel pratiquera à son tour cette activité, lui qui adore la truite.

L’enfance de Daniel Mathieu est plutôt paisible, tout comme sa scolarité. Dès la classe de quatrième, il sait que sa vocation est l’enseignement, et plus spécialement le professorat d’EPS. Hélas, il rate l’une des épreuves d’admission, alors il se tourne vers les Lettres. Il n’abandonnera jamais le sport, cependant. C’est à l’université qu’il commence à faire preuve de non-conformisme. Dès 1970, il émet des discours écologistes et prend position pour la préservation de la nature, à une époque où cela n’existait quasiment pas. Il met aussi beaucoup d’humour dans ses copies, ce que certains professeurs adorent. Il obtient une Licence d’enseignement en Lettres modernes. Puis, en 1974, il lâche tout pour aller faire son service militaire, qui durera un an.

Lorsqu’il en sort, il commence par être surveillant, « pion », dans un établissement privé, Cours Montaigne à Nice. Ensuite, il prend un poste administratif au service des Admissions du GEM (Groupe des Écoles de Mécaniciens) de Saint-Mandrier. Il devient professeur de français pour tous les niveaux de la 6e à la terminale. Il choisit ce métier, car il a l’amour de la transmission et le goût du contact. Il sera presque toujours professeur principal des classes de troisième, seconde et première. En plus de transmettre un savoir, qui est « la base du contrat », Daniel Mathieu essaie de communiquer des valeurs de confiance, de fiabilité et d’ouverture d’esprit. « J’ai été un professeur heureux, confie-t-il. Sauf tout à la fin. » C’est dans le Gers qu’il devient chef d’établissement. À ce sujet, il écrira un livre intitulé Deux ans à Sainte-Nitouche, où il racontera son « expérience hallucinante ».

À 57 ans, il souhaite devenir écrivain public. Hélas, sans soutien de l’Éducation nationale pour l’aider à se recycler, cela ne se concrétisera pas.

 

Daniel Mathieu en dédicaces à la librairie Mille paresses, au Pradet. De gauche à droite : Pierre Tranchand, Hélène Pinel (libraire), Marie Coste et Daniel Mathieu.

 

L’écriture est dans sa nature, l’humour aussi !

 

L’année de ses quatorze ans est une année importante. En plus de voir naître sa vocation pour l’enseignement, c’est à cette époque que Daniel Mathieu commence à écrire. Un carnet à spirales recueille ses jeux de mots, ses réflexions saugrenues parfois agrémentées de croquis, des débuts de roman, ou encore trois dialogues pour une future pièce de théâtre. Depuis, il ne s’est plus arrêté. « Pour moi, écrire c’est comme bouger, courir, grimper. C’est dans ma nature. » Et ne lui dites surtout pas que c’est un passe-temps pour occuper sa retraite ! Il verrait rouge.

Daniel Mathieu écrit un peu tous les jours, toujours sur papier, au crayon, avant de reporter ses textes sur ordinateur. Son bureau est un « foutoir de petits papiers, de notes scribouillées, de dossier divers », décrit-il. « Problème : après, il me faut des siècles pour trier tout cela ! » Dès qu’une idée lui passe par la tête, il la note s’il a quelque chose sous la main. Mais comme il ne se promène pas avec un petit carnet et un crayon dans la poche, parfois il en laisse partir aux oubliettes… « Mes idées perdues ne manqueront pas à la gloire de la littérature française ! »

Ses romans lui demandent en général deux années de réflexion. « C’est un temps où je butine, puis, quand j’ai mon argument, je prépare le fil de l’histoire, un schéma des personnages, le chapitrage avec titre et contenu. » Il dessine parfois une carte quand il fait voyager ses personnages. Pour appréhender les techniques d’écriture, Daniel Mathieu n’a jamais suivi de formation spécifique. Déjà, quand il était étudiant, il consacrait une bonne heure à préparer son plan, avant de rédiger directement son développement, sans faire de brouillon. Il a toujours conservé ce système pour écrire ses romans : il passe beaucoup de temps à réunir les éléments en amont. Le temps de la rédaction qui suit est rapide : un à trois mois. Il s’y consacre tous les matins de neuf heures à midi. Il s’installe dans son bureau ouvert sur deux fenêtres, à l’ouest et au nord, sans le moindre bruit ni la moindre interruption.

Quand on lui demande ce qu’il préfère dans la conception d’un roman, il répond : « Comme en amour, les préliminaires ». Pour lui, le plus difficile est de trouver le moment pour démarrer l’écriture.

 

La lecture l’a amené à l’écriture

 

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Daniel Mathieu est un lecteur passionné, omnivore. Pour les classiques, il apprécie Michel de Montaigne, Denis Diderot, Guy de Maupassant et surtout Albert Camus. Pour ce qui est de la fantasy, « les histoires d’elfes et de trolls m’ennuient assez vite ». En science-fiction, c’est Philippe K. Dick qui l’a le plus marqué et inspiré. Mais le livre qui l’a amené à en écrire est La Guerre des mondes, de H.G. Wells ; sa toute première lecture SF, qui fut pour lui un « choc délicieux ». En outre, il a eu envie d’écrire pour façonner à son tour la matière qu’il trouvait dans ses lectures préférées : l’humour et l’imagination.

Daniel Mathieu a écrit quatre romans qui appartiennent à ce qu’on appelle la “littérature blanche” :

En science-fiction, Daniel Mathieu a commencé par écrire Hier, la terre, paru en 2014.

Puis Dévastation. Ce roman est parti de presque rien : un scénario simpliste qu’il a laissé traîner sur un bout de papier pendant des années. Dévastation a été publié par une petite maison d’édition varoise, Les Pétroleuses, en 2015, mais la maison d’édition a fermé deux ans plus tard. C’est en 2019 que Daniel apprend l’existence de Plumes Ascendantes et propose à sa responsable de découvrir Dévastation.

Après l’écriture de Dévastation, Daniel Mathieu écrit et publie Les Frères de la nuit, en auto-édition, en 2018. Actuellement, il travaille sur un nouveau livre de science-fiction intitulé Le chant des herbes.

À la question : « Penses-tu écrire toute ta vie ? », Daniel répond : « Dieu seul le sait. Je peux, comme Cioran, partir du chapeau ou, comme Camus, sentir s’assécher mon esprit, ou perdre mon sens de l’humour, ma bonne humeur, auquel cas je jetterai l’éponge. Je n’ai pas de plan de carrière. Et puis tout le monde n’est pas comme Jean Anglade qui a écrit jusqu’à plus de cent ans. Si j’arrive à cent ans, j’essaierai plutôt de battre un record du monde en sport, je suppose, en escalade. »

 

Daniel Mathieu en pleine ascension.

 

Pour suivre Daniel Mathieu, rien de plus simple : il tient un blog, ICI, et un site, LÀ. Vous pouvez aussi le suivre sur LinkedIn.

Toute son actualité est disponible sur sa PAGE AUTEUR, sur notre site.

Je vous donne RDV le 15 février, pour la parution de son roman de science-fiction ! D’ici-là, suivez-nous sur Facebook, où nous animons le lancement de ce roman avec des infos, des actus, des animations et des jeux. C’est PAR ICI, sur la page du cabinet d’édition Plumes Ascendantes.

 

H.G.

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