La 48e Convention nationale française de la science-fiction s’est tenue du 19 au 22 août, à Valbonne, près de Nice. Elle a réuni une bonne centaine de passionnés : lecteurs, auteurs, éditeurs et collectionneurs, dans un cadre magnifique au milieu des pins.
Quelle joie de retrouver les amis, de nouer de nouvelles relations et de s’immerger dans la bienveillance de tous ! Après un an de disette sociale, il était temps.
Cette année, je n’ai pu être présente que samedi. Quelle journée ! Entre conférences, discussions animées et remises des prix, ces quelques heures ont filé trop vite.
Voici le programme du 21 août :
Le programme des quatre jours de Convention est à consulter sur le site officiel de la BlueCon, PAR ICI.
Joseph Altairac était un passionné de science-fiction, grand érudit du genre, secrétaire du prix Rosny Ainé, mais aussi professeur de mathématiques. Il était une figure emblématique de la Convention nationale française de la science-fiction. Il est décédé le 9 novembre 2020. Ceux qui le connaissaient bien lui ont rendu hommage, à travers d’émouvants témoignages, non seulement sur le Web, mais aussi ce matin du 21 août.
Plusieurs témoignages et photos sont disponibles sur le site d’ActuSF, PAR ICI.
Hélène Cruciani a rendu hommage à Joseph en façonnant un petit personnage à partir de journaux :
Parmi les témoignages de ce samedi 21 août, j’ai enregistré celui de Raymond Milési :
S’il y a une conférence que je ne pouvais pas rater, c’était bien sûr celle-ci. Les intervenantes étaient : Gemme Salou, Natacha Vas-Deyres, Sybille Marchetto, Bénédicte Coudière, Joëlle Wintrebegert, et, en visio, Stéphanie Nicot.
Les questions de Gemme ont permis d’entrer directement dans le vif du sujet. Devant l’importance des propos tenus, j’ai lancé l’enregistrement vidéo. J’ai raté les quinze premières minutes, dont les présentations des intervenantes et les premières prises de parole ; vous m’en excuserez. Pour le reste, tout y est :
Entre conférences, débats et discussion, nous avons eu le plaisir d’admirer une exposition de revues de science-fiction. Revues apportées par tous les fans et collectionneurs de cette Convention, et mises en place par les organisateurs entre nos stands de livres et la salle de conférences :
En fin de journée, les remises des prix se sont déroulées dans la salle dédiée aux conférences ; la salle de cinéma de l’Agora. Le prix Pépin, le prix Versins, le prix Le Bussy, le prix Cyrano, le prix Aristophane et bien sûr le prix Rosny Ainé.
Le prix Aristophane a été créé en 2018, à l’occasion de la Convention européenne de science-fiction. Il a pour but d’inciter à l’écriture et à la production de pièces en un acte, s’inscrivant dans ce genre littéraire. Pour en savoir plus sur ce prix et y participer en 2022, c’est PAR ICI. L’un des lauréats était présent, cette année, pour recevoir son prix : il s’agit de Nicolas de Torsiac, pour La VAR et ses précieuses ridicules, pièce de théâtre arrivée troisième.
Quant au prix Rosny Ainé, il a été décerné à :
– Pour la catégorie Nouvelles : Conte de la pluie qui n’est pas venue, d’Estelle Faye. Cette nouvelle est publiée dans l’anthologie Nos futurs, chez AstuSF ;
– Pour la catégorie Romans : Quitter les monts d’automne, d’Émilie Querbalec. Ce roman est publié chez Albin Michel Imaginaire. Vous pouvez lire le portrait d’Émilie Querbalec que j’ai publié en mars, dans ma série d’articles Les Femmes et la (science-)fiction, PAR ICI.
Félicitations aux gagnantes !
Encore une bien belle Convention, riche et animée, parfaitement organisée par Ugo Bellagamba, Hélène Cruciani et Jérôme Vincent, entre autres, car l’équipe de choc compte un sacré nombre de personnes formidables qui se sont pliées en quatre pour que cette 48e Convention soit une réussite. Bravo et merci à tous !
Les fans français de SF vous donnent rendez-vous en 2022 à Bergerac (voir le site dédié : Le temps incertain) et en 2023 à Carpentras. Les inscriptions pour la Convention de 2022 ne sont pas encore ouvertes, mais restez connectés ! Cela ne devrait pas tarder.
H.G.
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