Les mois coulent et s’écoulent à grande vitesse, surtout lorsqu’on est plongé dans de nombreuses activités. Alors que la vitrine est silencieuse, en coulisses, les auteurs de Plumes Ascendantes s’activent !
Après sélection des textes, je les ai tous corrigés et annotés avant de les renvoyer aux auteurs pour améliorations.
Sur les treize nouvelles retenues, huit me sont revenues réécrites. Les auteurs ont jusqu’au mois de juin pour me les retourner. On est dans les temps.
Chaque nouvelle bénéficiera, comme pour l’anthologie Terre du futur, d’une illustration. Elles ont déjà toutes été réalisées par Stéphane Chuda et validées par les auteurs.
Il ne reste que l’illustration de couverture à mettre au point. On est dans les temps, là aussi.
Je parle de nouveaux temps par rapport à ceux annoncés l’année dernière, car tous les délais ont été modifiés pour s’adapter à l’avancée du…
Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pas pu revoir le manuscrit pendant près de deux mois. Janvier et février ont été très difficiles, ne me permettant pas d’avoir l’esprit assez libre et serein pour écrire.
En conséquence, ce tome II de ma trilogie de science-fiction ÉvolutionS ne paraîtra pas au printemps. Au mieux sera-t-il publié fin septembre. Forcément, la date de parution de l’anthologie Le temps décomposé est reportée elle aussi, mais elle suivra de près. Je préciserai les différentes dates lorsque j’aurai terminé la réécriture de LADA.
Ce roman, si vous avez bien suivi, est la suite du Cri de la Terre, paru en mars 2023, dont vous pouvez lire un article détaillé ICI.
Ébauché fin 2019, il est en cours d’aboutissement. J’ai passé quatre mois à retravailler la première partie, qui contient 445 000 signes, soit 72 438 mots, sur 142 pages A4. La deuxième partie présente le même volume. Mon objectif, lors de cette ultime réécriture, est de chasser les fioritures, les répétitions, tous les éléments inutiles à l’histoire, et de préciser, développer, éclaircir les points importants pour la compréhension et le bon déroulé des événements.
Sur la première partie, j’ai ainsi éliminé 12 704 sec. J’ai notamment supprimé une digression de 5 pages, que j’aimais bien – ce fut une décision difficile à prendre – mais qui créait une incohérence temporelle pour la suite du récit. J’ai supprimé cette petite histoire dans l’histoire de la version qui sera publiée, mais je la garde de côté précieusement. Comme toutes mes versions de tous mes écrits.
En règle générale, je passe entre deux et trois heures par jour sur les corrections et réécritures. Le matin, de préférence, lorsque j’ai l’esprit reposé et clair. Le reste du temps, je ne suis pas devant mon écran ou devant le papier. Je laisse l’esprit respirer. C’est dans ces moments-là, grâce aux pensées “flottantes”, que sont mis en évidence des problèmes, des manquements, des choses à revoir, à modifier, à préciser. Je note tout sur un carnet afin d’y revenir le lendemain, pendant la séance d’écriture. Souvent, alors que je travaille sur un chapitre, une idée jaillit pour résoudre un problème qui demeurait en suspens dans un chapitre précédent. Tout s’imbrique, se met en place au fur et à mesure de la progression du travail. Ainsi, quand j’achoppe sur un point précis, je ne m’inquiète pas. Je sais que la solution viendra avec le temps. Ne pas stresser, ne pas rester bloquée en me disant “mais comment je vais pouvoir résoudre ce truc ?”, la fait venir assez vite, d’ailleurs. Je ne dis pas que je ne m’en occupe plus, au contraire : je laisse juste “tourner la tâche en arrière plan”, sans me focaliser dessus. L’esprit y réfléchit, mais sans que cela devienne une obsession. Ce qui me laisse assez de place pour avancer sur le reste.
C’est une mécanique d’écriture bien rodée, maintenant. Elle me rend le travail de réécriture beaucoup plus agréable qu’avant.
Pour ce tome, comme pour le premier, j’ai la chance d’avoir plusieurs bêta-lectrices dont les retours sont très pertinents. C’est grâce à elles que j’ai pu reprendre toute la première partie, une fois réécrite en V3, pour la retravailler en V4 en quelques jours.
Le même travail m’attend pour la seconde partie. Quatre mois de concentration avant l’envoi aux bêta-lectrices. Ensuite, reprendre les bricoles relevées et hop, ce sera fini !
Après, il restera bien sûr à faire la mise en page au format A5, à insérer les illustrations intérieures comme pour le premier tome, à confier la conception de la couverture à mon infographiste, puis à tout envoyer sur la plateforme de diffusion, à préparer la promotion pour les réseaux et, je l’espère, à voir le livre partir chez de nombreux(ses) lecteurs(trices).
Les illustrations intérieures et l’illustration de couverture ont été réalisées par Appoline Hespel. On est largement dans les temps, là-dessus. Appoline est même déjà en train de travailler sur une illustration pour le troisième tome…
Écrire un roman pareil, qui plus est une trilogie, est un investissement personnel colossal : on y met toute son énergie, tout son temps – souvent des années -, le meilleur de soi-même dans tous les domaines. Et beaucoup d’amour. Amour pour son histoire, pour le texte, pour les mots, pour les tournures, pour le style, pour les personnages et pour les lecteurs, aussi bien sûr, qu’on va prendre par la main du début à la fin pour les entraîner dans notre univers et ne pas les perdre en chemin !
La plus belle récompense est de recevoir des retours comme celui-ci :
“Tu as sollicité mon imaginaire du début à la fin de cette première partie. J’ai vu le “film” de ton livre se dérouler dans mon esprit. J’ai noté une vraie poésie dans la description de la nature perçue dans les songes, de même que celle décrite sur Terre. Les mots sont bien choisis, justes, précis. L’imaginaire dont tu as fait preuve est merveilleusement traduit par la précision du vocabulaire et les descriptions qui permettent parfaitement de se représenter les objets qui n’existent pas sur Terre, mais également les antennes, entre autres. C’est une véritable prouesse. Ta plume est très agréable à lire, efficace, technique et aussi drôle et poétique. La lecture est limpide. Le vocabulaire est parfois très scientifique et, bien que je n’aie pas ces connaissances, les phrases permettent de comprendre l’ensemble. C’est très réussi. Par ailleurs, il y a une bonne répartition entre le récit, les dialogues, les pensées et les rêves. Il y a une distinction de registre entre chacun, ce qui apporte un vrai plus et rend le tout très réaliste. Un grand bravo ! J’ai été bluffée par ton univers, par cette histoire qui m’a beaucoup plu.” (Virginie – 13.02.2024)
C’est grâce à eux que nous, auteurs, continuons à rêver, à imaginer, à écrire, et à vous faire partager nos créations.
Sans l’aide de l’I.A., dont l’esprit humain n’a jamais eu besoin pour faire éclater sa créativité.
H.G.
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